Hiver : Ne l’avait-on pas oublié ? Peut-être. Oublié le bruit du pas sur le chemin tout givré ; ce blanc tout autant laiteux que transparent sur les feuilles et les lichens, les longs alignements de vignes pétries par le froid et même la mer qui se blottit tout contre l’horizon car il est plus au Sud.
Lectures en cours : « L’habitude d’être », de Flannery O’Connor, un ensemble de correspondances ; déjà lu mais il est bien de revenir à cette auteure magistrale. Poursuite de « La Clinique de la dignité », de Cynthia Fleury ; lecture longue car elle est aussi évocatrice de ces moments vécus il y a des années pendant lesquelles il fallait se battre, justement, pour préserver la dignité de ceux dont on prenait soin.
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Hiver, lectures en cours.
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Livres du matin / du sac à main / du soir.
Le matin, la correspondance de Flannery O’Connor. « J’ai maintenant vingt et un canards bruns, aux ailes striées de bleu. Où qu’ils aillent, ils marchent en file indienne. » (20 septembre 1951, page 958). On poursuivra ensuite avec ses essais, ses nouvelles, ses romans.
Le midi, à la maison, on a repris l’habitude de tricoter plutôt que de lire. Mais dans le sac à dos, La forme du monde, de Belinda Cannone, un essai sur la marche en montagne. De magnifiques pages, vraiment. « Face au temps long, le sentiment vif de notre impermanence. La montagne et le cosmos sont les deux « lieux » dont le spectacle me fait éprouver le sentiment de la durée. » (page 39).
Le soir, Buveurs de vent, de Franck Bouysse. Impressionnant.
Empruntés à la médiathèque Chalucet :
Flannery O’Connor, Œuvres complètes, Quarto Gallimard.
Belinda Cannone, La forme du monde, Ed. Arthaud, Collection Versant intime, 2019.
Emprunté à la médiathèque de Sanary sur Mer :
Franck Bouysse, Buveurs de vent, Albin Michel, 2020.